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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 09:38

 

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Nous avons la grande joie de recevoir parmi nous Sainte Thérèse de Lisieux.

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La plus grande des petites saintes est venue pour nous dire à nouveau son message de confiance et d'abandon en l'Amour miséricordieux de Dieu.

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Qui a Dieu possède tout !

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Puissions nous vivre de cette simplicité pour parvenir à la Sainteté !

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Merci à Thérèse de continuer du haut du Ciel sa Mission d''Aimer Dieu et de le faire aimer. Toutes les photos : Therese-2012 Therese-2012

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 12:05

 

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Le Christ est vivant ! La bénédiction du feu nouveau, symbole de la lumière jaillissant des ténèbres.

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C'est le cri au coeur de la nuit de Pâques. Cette année, 5 nouvelles chrétiennes ont reçu le sacrement du Baptême.

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 le cierge pascal de Saint Pierre et de Saint jean de garguier

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 12:01

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 Retrouvez ici tout l'album de la procession ! : Rameaux-2012 Rameaux-2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 11:50

christ aux outragesQu’est-ce que le Carême ?

 La définition la plus simple du carême c’est de dire qu’il s’agit de la période de l’année liturgique qui précède et qui prépare la fête de Pâques.

 Le Carême commence le mercredi des Cendres et s’achève le samedi Saint.

  

Depuis quand existe le Carême ? 

 La pratique d’un temps préparatoire à la fête de Pâques remonte au IVème siècle. A l’origine comme on ne baptisait que durant la nuit de Pâques on avait lié le Carême à la préparation des futurs baptisés.

 Pourquoi le Carême dure-t-il 40 jours ? 

 Le nombre de 40 est très symbolique dans la Bible. Déjà, nous savons que Jésus a passé quarante jours et quarante nuits dans le désert. C’est le souvenir de ce séjour au désert que nous reprenons durant le carême. (D’ailleurs le premier Évangile du Carême est justement celui de Jésus au désert).

 Mais le chiffre 40 rappelle aussi d’autres figures de la Bible :

            - le déluge a duré 40 jours

            - les hébreux ont marché dans le désert pendant 40ans après la sortie d’Égypte;

            - Moïse est resté 40jours sur la montagne avant de recevoir la Loi;

            - le prophète Elie a marché 40jours avant d’arriver au Sinaï pour rencontrer Dieu;

            - les habitants de Ninive ont fait 40jours de pénitence après la venue du prophète Jonas…

 Le 40 a donc une valeur très symbolique :

            Il marque la fin de quelque chose et le début d’une vie nouvelle;

            Il signifie un chemin vers le changement qui passe par une épreuve, un temps d’effort;

            Il montre la valeur de la prière et de l’attention à Dieu;

            Il rappelle aussi que l’Homme n’est pas laissé tout seul et uniquement soumis à son propre intérêt, mais que c’est Dieu qui lui donne la Vie et qui doit occuper la première place.

 Comment est organisé le temps du Carême ? 

            Le carême est organisé de façon à durer 40 jours. Étant donné que les Dimanches ne sont pas des jours de pénitence et qu’ils ne sont pas comptés parmi les jours du carême proprement dit, on a du allonger l’entrée du carême jusqu’au mercredi précédent la première semaine du Carême.

 Il y a donc 6 semaines de Carême, la dernière étant appelée la « Semaine Sainte », puisqu’elle nous fait vivre les évènements qui ont marqué la dernière semaine de la Vie de Jésus, sa Passion et sa Résurrection le Dimanche de Pâques.

Pourquoi la date de Pâques et du carême change-t-elle chaque année ?

            La date du Carême est fixée en fonction de la date de Pâques. Celle-ci change chaque année.

            Le Christ a vécu sous le calendrier juif qui était lunaire et non pas solaire comme le nôtre. La fête de Pâques était fixée à son époque le 14 du mois lunaire de Nisan. Ce mois correspondait, plus ou moins à la première lune du printemps.

            Lorsqu’on est passé à un calendrier solaire, il devint compliqué de fixer précisément cette date parce qu’il fallait que Pâques tombât toujours un dimanche. Après de nombreux débat, on a décidé que la fête serait célébrée le premier dimanche qui suit la première pleine lune du printemps (Fixée au 21 mars). Ainsi, la date peut varier du 22 mars au 25 avril selon les années !

Quels sont les thèmes principaux du temps du Carême ? 

            Toutes les lectures et les prières de la messe du temps du Carême sont organisées autour de trois thèmes principaux :

§  1—la préparation à la fête de Pâques :

¨       On aborde le thème du Sacrifice du Christ qui donne sa vie pour nous sauver. Ce thème est surtout présent à partir du 5ème Dimanche qui est appelé aussi « Dimanche de la Passion »

§  2—la préparation au baptême et le sens de ce sacrement :

¨       C’est le rappel du sens historique du carême qui est une longue préparation de ceux qui vont recevoir le Baptême dans la nuit de Pâques. C’est aussi l’occasion pour tous les baptisés de prendre conscience de ce à quoi leur baptême les engagent.

§  3—la pratique de la Pénitence :

¨       C’est le temps où nous prenons conscience de ce qui nous sépare encore de la sainteté à laquelle Dieu nous appelle. Nous décidons de lutter contre tous nos penchants au mal, de réparer nos fautes et de nous engager sur la voie du changement et le choix du Bien.

Que faire pendant le Carême ?

            L’Église propose de suivre ce que Jésus a lui-même fait pendant les quarante jours au désert : Il prie, il jeûne, il résiste à la tentation du démon.

Il s’agit pour nous de prendre conscience de notre triple rapport, avec Dieu, avec soi-même, avec les autres.

·         Par la prière nous nous rapprochons de notre relation à Dieu, elle doit être première parce qu’elle rend possible les deux autres et parce que Dieu est notre créateur et Sauveur.

·         Par le jeûne, nous interrogeons notre relation avec nous même, avec notre corps, avec notre caractère.

·         Par l’aumône nous améliorons notre relation aux autres qui sont aussi aimés de Dieu comme moi-même.

Dans ces trois attitudes nous luttons efficacement contre le démon qui nous pousse à nous détourner de Dieu et du bien pour faire le mal et nous détruire en nous faisant croire que nous nous libérons.

Souvenons-nous de cette belle phrase du saint Curé d’Ars : « ne faisons que ce que nous pouvons offrir au Bon Dieu », c’est un bon critère pour savoir quoi faire pendant le Carême.

Comment et pourquoi prier ? 

            Prier c’est ce mettre en présence de Dieu, lui confier sa vie, se mettre à son écoute. On est pas obligé de beaucoup parler, on peut simplement prendre conscience que Dieu est présent et se plaire dans sa présence comme on aime simplement être en présence d’une personne qu’on aime.

Prier c’est aussi lire la Parole de Dieu. On peut profiter du Carême pour se plonger dans la Bible, relire des petits passages de la vie de Jésus dans les Évangiles. Il ne faut pas non plus négliger la lecture de l’Ancien Testament, même s’il paraît difficile parfois.

Et puis prier c’est aussi rejoindre les autres chrétiens, venir à l’église, là où le Seigneur est présent pour prier avec tout le peuple chrétien. Prendre conscience que je ne suis pas seul, que je suis membre de l’Église, membre du Corps du Christ. C’est exactement ce que nous sommes devenus lors de notre baptême !

Qu’est-ce que le jeûne ?

            Le Jeûne c’est se priver de quelque chose, notamment de nourriture. Cette pratique apparaît très souvent dans la Bible, surtout lorsqu’on veut se souvenir de la Primauté de Dieu, ou pour se faire pardonner une faute. Le pape Benoît XVI remarquait en 2009 : « De nos jours, la pratique du jeûne semble avoir perdu un peu de sa valeur spirituelle et, dans une culture marquée par la recherche du bien-être matériel, elle a plutôt pris la valeur d’une pratique thérapeutique pour le soin du corps. » Le jeûne est avant tout une pratique spirituelle ! On ne se prive pas de quelque chose pour le plaisir de s’en priver. Tout sacrifice, à l’image de celui du Christ est en vue d’un Bien. La privation doit nous ouvrir à un bien plus important.

§  on marque notre soumission à Dieu et la confiance dans sa bonté et son amour.

§  nous creusons notre faim et notre soif de Dieu;

§  nous rappelons que c’est notre âme et notre intelligence qui doivent dominer les passions de notre corps;

§  c’est un moyen efficace de lutter contre les tentations; et de discipliner notre corps;

§  les économies que nous faisons en jeûnant nous pouvons les offrir à ceux qui n’ont rien.

§  nous pouvons jeûner d’autres choses que simplement la nourriture ! (télévision, jeux vidéos, internet…)

Comment pratiquer l’Aumône ?

            Faire l’aumône, ou la charité, nous ouvre aux besoins de nos frères et sœurs. Mais il faut faire attention à agir avec délicatesse. Il ne faut pas vexer ceux à qui nous faisons l’aumône, il ne faut pas s’en vanter, il faut le faire non par obligation, mais en y trouvant une véritable joie à donner. En donnant on se rend compte aussi que les choses matérielles ne sont pas les plus importantes, mais que le don est en lui-même une belle chose. On peut ainsi purifier notre propre attachement à l’argent, aux « choses à la mode ». Surtout, en donnant à ceux qui n’ont rien nous prenons conscience que nous ne faisons que leur donner ce à quoi ils ont droit, ce que nous leur devons !

Quelles sont les autres pratiques proposées par l’Église ?

            Il y a évidemment les rendez-vous habituels, la Messe, l’adoration du Saint Sacrement, la confession… en carême nous pouvons participer à des Chemins de la Croix,  et à toutes les célébrations de la Semaine Sainte.

Le Vendredi l’Église demande de ne pas manger de la viande et de s’abstenir de trop manger. De même, nous pouvons nous abstenir de choses non nécessaires.

la version téléchargeable en format livret : questions réponses sur le careme 2012 questions réponses sur le careme 2012  

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 00:42
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Voici le temps du Carême qui commence . C'est un temps de préparation de nos coeurs pour la fête de Pâques. Ce temps est marqué par la Prière, le Jeûne et l'Aumône. Mais il parfois difficile de savoir quoi faire pour nous rapprocher de Dieu et de nos frères. Voici quelques petits conseils pour vivre intensément ce temps de grâce que le Seigneur nous donne.

Pour trouver des idées d’efforts à faire durant le carême il faut revenir aux deux commandements principaux que nous avons reçus de Jésus :
 

1 Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme.

2 Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

En ayant à l’esprit ces deux principes de la vie chrétienne, nous pouvons facilement comprendre que nos efforts sont destinés à aimer Dieu et à aimer celles et ceux qui nous entourent.
Aimer Dieu c’est chercher à lui plaire (en priant plus, en faisant ce que mes parents me demande, en allant à la Messe), aimer mon prochain, c’est-à-dire les autres, je cherche à éviter de leur faire de la peine, de les ennuyer, je cherche à leur plaisir, simplement et gratuitement, sans rechercher de récompense autre que celle de savoir que j’ai fait le bien.
Pour y arriver, je sais que je vais devoir parfois me faire un peu violence et lutter contre le mal.
Il ne faut pas avoir peur ! Si j’ai dans le cœur, l’envie de faire le bien, je sais que Dieu me donnera la force de pourvoir le faire.
En commençant par prier, je vais demander à Dieu son aide, et aussi qu’il me fasse voir ce que je dois changer en moi. Ensuite, à moi d’agir selon ce que la prière m’aura indiqué.


 
Prière pour m’aider à trouver mes efforts de Carême :
Seigneur Jésus,
Apprenez-nous, à être généreux. A vous servir comme vous le méritez. A donner sans compter. A combattre sans soucis des blessures. A travailler sans cherchez le repos.
A nous dépenser sans attendre d'autre récompense Que celle des savoir que nous faisons votre Saint volonté.
 
Saint Ignace de Loyola
 
Quelques exemples de choses à faire sérieusement pendant le Carême :
 
- 008-copie-1.jpgPrier plus le Seigneur, le matin lui offrir ma journée, et le soir penser à le remercier
- Être prêt à obéir à mes parents ou à l’école sans traîner des pieds ou ronchonner.
- Faire des actes gratuits comme mettre la table sans qu’on me le demande, ou débarrasser spontanément.
- Être attentif à bien faire mes devoirs d’école sans remettre cela au lendemain.
- Passer du temps avec mes parents ou mes frères et sœurs plutôt que de jouer aux jeux vidéos ou rester devant la télévision.
- Rendre visite à des personnes que l’on ne voit plus mais que nous aimons quand même ou prendre des nouvelles d’elles si elles sont éloignées de nous.
- Prêter mes affaires lorsqu’on me le demande
- Rendre service à quelqu’un.
- Ne pas dire des mensonges ou dire du mal d’un camarade d’école.
- Renoncer à se venger de quelqu’un, mais donner mon pardon.
- Essayer d’être un ami de la Paix en apaisant les conflits entre camarades d’école.
- Apprendre à dire merci
- Essayer de vivre quelques moments dans le silence, sans télé, sans radio, sans jeux vidéos, sans ordinateur.
- Parfois se priver de manger quelque chose que j’aime mais dont je n’ai pas besoin.
- Faire le tri entre ce qui est indispensable pour vivre et ce qui est un plus souvent inutile.(par exemple si nous devons boire pour vivre, nous pouvons nous contenter de boire de l’eau et non du coca, des sodas ou d’autres boissons.)
- Donner de l’argent à ceux qui sont pauvres, ou leur donner des choses dont je n’ai pas besoin.
- A chacun de compléter la liste….

 

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 12:57


Chaque temps du calendrier de l'Eglise comporte une antienne particulière dédiée à la Bienheureuse Vierge Marie.
En ce temps de Carême (en réalité depuis le jour de la chandeleur) c'est l'antienne, Ave Regina Caelorum, Salut Reine de Cieux, qui est proposée, chantée et priée.

Ce texte remonte vraisemblablement au XIIème siècle et fut peut être en partie écrite par Saint Bernard.

Dans le texte on contemple plusieurs titres de la Vierge Marie, Reine des Cieux, Reine des Anges, Tige féconde (ce titre rappelle que le Christ est né de la souche de Jessée le Père du Roi David).

 

Nous pouvons prier plus intensément Marie au cours de notre carême afin qu'elle nous soutienne dans chacun de nos efforts de ce temps particulier de l'Eglise. En la contemplant dans la gloire du Ciel nous apercevons déjà ce que le Seigneur nous promet, le Ciel et la Vision de Dieu source de tout amour. Cette contemplation est une aide et un soutien de notre persévérance à faire le Bien dès ici-bas en attendant de le voir face à face.

 

Ave, Regína cœlórum
Ave, Dómina angelórum,
Salve, radix, salve, porta
Ex qua mundo lux est orta.

Gaude, Virgo gloriósa,
Super omnes speciósa ;
Vale, o valde decóra
Et pro nobis Cristum exóra.




V.Dignáre me laudáre te, Virgo sacráta
. R. Da mihi virtútem contra hostes tuos.



Orémus
.
Concéde, miséricors
Deus, fragilitáti nostræ
præsídium : ut, qui sanctæ Dei
Genitrícis memóriam ágimus ;
intercessiónis ejus auxílio, a
nostris iniquitátibus
resurgámus.
Per eúndem Christum Dóminum nostrum.

R. Amen.

Salut, Reine des cieux !
Salut, Reine des
Anges !
Salut, tige féconde !
Salut, porte du Ciel
 !
Par toi la Lumière
s’est levée sur le monde.

Réjouis-toi, Vierge glorieuse,
Belle entre toutes les femmes !
Salut, splendeur radieuse,
Implore le Christ
pour nous.


V. Rendez-moi digne de vous louer, Vierge sainte.
R. Donnez-moi la force contre vos ennemis.



Prions.
Dieu de miséricorde, portez secours à
notre faiblesse ; faites qu'en évoquant la
mémoire de la sainte Mère de Dieu, nous
puissions compter sur l'efficacité de son
intercession pour nous relever de nos péchés.
Par le même
Christ notre Seigneur.

R. Ainsi soit-il.






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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 09:19

A020409 1En ce mercredi des Cendres, voici le message que notre Saint Père le Pape nous adresse pour nourrir notre réflexion et notre conversion en ce temps du Carême.

Message de Benoît XVI pour le carême 2012 Message de Benoît XVI pour le carême 2012

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 00:46

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Le Carême commence aujourd'hui !

Le mercredi des cendres nous venons à l’église et nous sommes marqués par des cendres faites avec les rameaux de l’an dernier. Ces cendres sont pour nous la marque de notre engagement pendant les 40 jours qui viennent…

La prière de la Messe de ce jour nous dit : « Accorde nous, Seigneur, d’inaugurer saintement dans le jeûne les exercices de la milice chrétienne; ainsi, dans le combat que nous allons livrer aux esprits du mal, serons-nous munis des armes de la pénitence. »

Nous voyons que le temps du Carême est un temps de combat contre le mal et que les armes que nous avons dans ce combat sont celles qui viennent de Dieu, la charité, la prière, la pénitence.

La pénitence est un mot qui peut faire peur, pourtant ça n’est pas autre chose qu’un élan d’amour pour Dieu qui nous fait prendre conscience de nos fautes et nous pousse à les réparer. Selon les Écritures, « là où le péché abonde, la Grâce surabonde ». Autrement dit, là où il y a beaucoup de faute, Dieu vient nous donner la force de nous relever et de faire un bien immense.

Autre mot qui fait parfois peur, le sacrifice… pourtant c’est une des plus belles œuvres de pénitence. Le sacrifice c’est se priver de quelque chose en vue d’un bien plus grand ! Par exemple, en me privant de telle ou telle nourriture qui n’est pas indispensable, je peux économiser pour offrir cet argent à ceux qui en manquent. Mon sacrifice aura porté du fruit et en plus il me rend heureux ! Alors n’ayons pas peur ! Marchons sur le chemin du carême !

Facile de se souvenir ce que nous devons faire pendant le Carême !

Soyons tous à la PAJ !

Mettons en pratique ce que Jésus à vécu au désert

            P pour Prière

                        A pour Aumône

                                   J pour Jeûne

La Prière c’est un temps particulier que nous prenons avec le Seigneur. Temps où nous pouvons lui parler, nous mettre simplement en sa présence, prendre conscience qu’il nous aime et qu’il veut que nous vivions sur le chemin du bonheur qui vient de Lui. On peut prier seul, dans le secret de notre chambre, mais il faut aussi prier avec tous les autres chrétiens pour montrer notre unité et notre joie d’être ensemble.

L’Aumône, c’est l’autre nom du Partage ou de la Charité. L’Aumône c’est ce que nous donnons aux autres et dont ils ont besoin. Lorsque nous faisons l’aumône nous offrons aux autres quelque chose, nous sommes attentifs à eux plus qu’à nous même. Nous apprenons ainsi à nous habituer à faire le bien et à être disponible à tous.

Le Jeûne, ce mot signifie finalement se priver de quelque chose en vue d’un bien plus important.

Mais le jeûne doit aussi nous ouvrir à d’autres choses.

Ainsi, je peux décider pendant ce carême de me priver volontairement de télévision ou de jeux vidéo. Je me rends compte que je libère ainsi du temps pour rendre service, prier ou m’occuper des autres. Si je fais ainsi j’ai bien compris ce que veut dire le Jeûne !

On peut se priver de nourriture pour essayer de se rendre moins gourmand par exemple…

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 10:07

 

Voici l'homélie prononcée pour la Chandeleur par Monseigneur Antoine Audo, Evêque Chaldéen d'Alep :

 

 

 Fête de la Chandeleur

Abbaye Saint-Victor

Jeudi 2 février 2012

P1170563.jpgFrères et soeurs,

Venu d'Alep, en Syrie, où je suis l'évêque de l'Église chaldéenne, je suis heureux de prendre part aux fêtes de la Chandeleur à Saint-Victor, berceau de l'Église de Marseille.

C'est pour moi une occasion unique, en ce moment difficile que traversent mon pays, et les chrétiens plus particulièrement, de pouvoir célébrer avec vous l'Eucharistie, et, à l’image de saint Syméon le prophète, de me laisser avec vous conduire et consoler par le Christ, Lumière du monde.

Avant de vous proposer quelques réflexions sur l'Évangile que nous venons d'entendre, je voudrais tout d'abord adresser mes remerciements à Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille. A travers vous, chers chrétiens de Marseille, rassemblés autour de votre pasteur, vos prêtres et diacres, je voudrais remercier aussi l'Église de France, missionnaire et généreuse, pour tout ce qu'elle a fait et continue de faire pour nos Églises du Moyen-Orient dans le domaine de l'enseignement et l'aide humanitaire.

Dès mon arrivée à Marseille, il y a deux jours, et à la lecture de quelques documents, j'ai tout de suite réalisé combien les fêtes de la Chandeleur étaient significatives pour vous. Dans cette grande métropole moderne du Sud de la France, ces fêtes nous replongent dans les traditions historiques les plus antiques et ouvrent nos esprits et nos cœurs à un foisonnement de symboles. Nous sommes attirés par ces célébrations, car elles nous conduisent à l'émerveillement et à l'adoration du mystère de Dieu à l'œuvre dans l'histoire et la création.

En effet, ces symboles sont un éclatement de lumières célestes qui transforment nos vies simples et ordinaires.

D'ailleurs, nous avons pu observer le bateau qui, à travers un long parcours maritime, nous apporte la Parole de Dieu. Ce geste attire notre attention sur le fait que la foi nous a été transmise à travers des témoins, des martyrs fidèles, tel que saint Victor, et dignes de confiance. Ils nous rappellent, par conséquent, le devoir d'annoncer la Bonne Nouvelle avec courage et détermination.

De même, l'évêque bénit la ville, lieu du vivre et travailler ensemble, pour prospérer dans les œuvres de justice et de solidarité. Et, en cette fête de la Lumière, il bénit aussi les cierges verts de ceux qui veillent dans la nuit. La symbolique de la couleur verte des cierges signifie, d'une certaine manière, la nature, la création, appelées à être illuminées par le Seigneur qui vient les sauver.

Enfin, la bénédiction du four des navettes, qui évoquent la barque par laquelle Lazare et les Saintes Maries arrivèrent sur les côtes de Provence, nous apprend à apprécier et respecter la nourriture et à la partager avec les pauvres, comme un don de Dieu.

En ce jour de fête, et dans toutes nos Églises orientales, nous bénissons aussi les cierges que les fidèles emmènent dans leur maison, signe de bénédiction et de présence du Christ, Lumière du monde. En plus, je voudrais signaler que notre Église chaldéenne célèbre en ce jour la fête de saint Syméon. C'est à travers lui que nous faisons l'expérience que toutes les

grandes figures de l'Ancien Testament, depuis Abraham, Moïse, David, et jusqu'aux derniers prophètes, sont présentes pour rencontrer le Christ qui comble leur attente.

Pour cela, permettez-moi de m'arrêter surtout à cette figure de Syméon, à ses gestes et paroles.

Tout d'abord, je relève, dans l'hymne de ce prophète, le premier mot, plein de significations bibliques. « Maintenant, laisse ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole… » D’habitude, cet adverbe conclut un récit historique. Et ce « maintenant » est censé diriger la vie du croyant, sur les chemins de l'espérance. Ce vieillard qui prend l'Enfant Jésus dans ses bras se laisse transformer par cet Enfant Dieu. Il n'est plus vieux, il devient jeune, car il a les yeux tournés vers un avenir qu'il reçoit des mains de Dieu. Il ne quitte pas la vie en pleurant, mais dans la paix et l'action de grâce.

Ce « maintenant », ce « présent » dans la vie chrétienne veut dire rester disponible, écouter, ne pas laisser son cœur s'endurcir, et discerner les chemins de Dieu dans notre humanité. Enfin, ce « maintenant » veut dire nous laisser conduire par l'Esprit Saint.

Et j'en viens à la rencontre entre le Christ et Syméon, cette rencontre qui est lourde de signification pour la vie chrétienne. Il s'agit de cette relation personnelle avec Dieu qui est le fondement de la vie chrétienne. Pour comprendre cela, nous devons nous rappeler la doctrine chrétienne : la foi, ce ne sont pas des principes moraux et des affirmations dogmatiques. Par contre, elle est avant tout une rencontre avec une personne vivante qui est le Christ. Le grand patriarche Athénagoras aimait à répéter que le christianisme est « la religion des figures ». Il faut comprendre : des hommes qui se rencontrent, qui se font confiance et, ensemble, ils construisent l'avenir.

Enfin, cette rencontre d'un homme âgé avec un enfant nouveau-né est, pour nous, comme un gage que Dieu ne se lasse jamais de sa créature. Il nous bénit toujours, nous pardonne et ouvre devant nous des chemins d'espérance.

Nous-mêmes, à l'image de Syméon, mettons-nous debout, laissons-nous conduire par l'Esprit Saint vers le Christ. Si nous rencontrons le Christ dans la vérité, Il nous donne la joie de relire l'histoire de notre vie pour la libérer de toutes les peurs et angoisses. Si nous acceptons que le Christ vienne demeurer en nous, Il nous donne la joie de vivre à chaque fois des rencontres libres de toutes peurs et préjugés.

Si nous vivons, dans le silence de nos cœurs, la rencontre avec le Christ, nous aurons la joie de nous guérir de toute fausse relation. La rencontre avec le Christ nous permet de relire en vérité notre histoire pour y découvrir comment le Seigneur ne cesse de nous accompagner pour nous faire grandir dans la vraie relation aux autres, qui devient de plus en plus respect, sincérité et pardon.

En exposant le thème pastoral de cette année, « Conversion et mission », Mgr Georges Pontier concluait une interview à KTO en disant : « Rencontrer les pauvres est le chemin le plus sûr pour rencontrer Dieu. » Laissons-nous convertir par l'humilité du Christ pour être dignes de l'annonce de son Évangile.

En cette belle fête de la Chandeleur, et en cette année de la foi annoncée par Benoît XVI, écoutons ce que le Saint Père nous en dit : « Si la foi ne retrouve pas sa vitalité en devenant une profonde conviction et une force réelle grâce à la rencontre avec Jésus-Christ, toute les autres réformes seront inefficaces. »

P1170578Notre-Dame de Confession,

Reine des Martyrs,

Mère de Dieu,

Trône de la Sagesse,

Comme notre humanité,

Vous êtes noire, mais belle,

Apprenez-nous,

Comme aux noces de Cana,

À rester attentifs, à écouter votre Fils,

Et à faire ce qu'Il nous demande maintenant.

Donnez-nous le courage de nous tenir avec vous,

Et comme le disciple bien-aimé,

Au pied de la Croix,

Et d'écouter le Christ nous dire :

« Voici ta mère. »

Amen.

 

+ Antoine Audo

Evêque chaldéen d’Alep

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 17:45
Une vidéo sur la tradition des Navettes à Marseille avec notre Archevêque !
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