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28 septembre 2011
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Prier le Rosaire
Comment prier avec un chapelet ?
Qu’est ce que le Rosaire ?
L’histoire de la prière du Chapelet remonte au Moyen-Âge. À l’époque, ceux qui ne pouvaient pas prier les 150 psaumes de l’office des moines, parce qu’ils ne connaissaient pas le latin, ont pris l’habitude de prier 150 fois une prière dédiée à la Vierge Marie tout en méditant différents épisodes de la vie du Christ, appelés Mystères.
C’est grâce aux religieux dominicains que cette prière c’est répandue dans toute l’Église , mais c’est le Pape Saint Pie V qui lui a donné sa forme actuelle, complétée récemment par le Pape Jean-Paul II qui a ajouté la méditation de cinq mystères appelés mystères Lumineux.
Le nom de rosaire, vient du mot « rose », chaque prière est comme une des roses de la couronne de la Vierge Marie. Lors des grandes apparitions récentes de la Vierge Marie, celle-ci a encouragé la prière du chapelet. A Fatima en 1917, Marie s’est présentée comme « Notre Dame du Rosaire ».
À la suite de nombreux Papes, dont Léon XIII et Paul VI, le Pape Jean-Paul II nous a rappelé la valeur de la prière du Rosaire : « Cependant, la raison la plus importante de redécouvrir avec force la pratique du Rosaire est le fait que ce dernier constitue un moyen très valable pour favoriser chez les fidèles l'engagement de contemplation du mystère chrétien que j'ai proposé dans la lettre apostolique Novo millennio ineunte comme une authentique “pédagogie de la sainteté”: « Il faut un christianisme qui se distingue avant tout dans l'art de la prière » Alors que dans la culture contemporaine, même au milieu de nombreuses contradictions, affleure une nouvelle exigence de spiritualité, suscitée aussi par les influences d'autres religions, il est plus que jamais urgent que nos communautés chrétiennes deviennent « d'authentiques écoles de prière ».10
Le Rosaire se situe dans la meilleure et dans la plus pure tradition de la contemplation chrétienne. Développé en Occident, il est une prière typiquement méditative » Il s’agit donc d’une prière de méditation, dont justement le caractère répétitif permet de se laisser entraîner vers la contemplation des mystères de la vie du Christ. Le mois d’octobre est le mois particulièrement dédié à la Prière du Rosaire.
Comment se présente le chapelet :
Un chapelet est composé de petits grains représentant chacun une prière. Il y a dix grains à la suite, représentant les « je vous salue Marie » et des grains isolés, représentant les « Notre Père ». Il y a cinq séries de dix « je vous salue Marie », séparés par un « Notre Père ». Le tout est complété par cinq autres grains qui mènent jusqu’à la croix qui ferme le collier du chapelet. Comment utiliser le Chapelet ?
On commence en faisant le signe de Croix, puis on récite le « Je crois en Dieu », on prie un Notre Père, trois « Je vous salue Marie », un « Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit ». Ensuite on introduit le premier mystère à méditer, on prie un Notre Père, puis dix « Je vous salue Marie », et on conclue par un « Gloire à Dieu ». On répète donc cinq fois cette série appelée « Dizaine de Chapelet ».
Un rosaire est constitué par la méditation de quatre chapelets.
Que sont les Mystères ?
Il y a quatre séries de mystères dont voici la description, traditionnellement la méditation des différents mystères est attribuée à un jour de la semaine :
| Mystères Joyeux (lundi et samedi) | Mystères Lumineux (jeudi) | Mystères Douloureux (mardi et vendredi) | Mystères Glorieux (mercredi, dimanche) |
| Annonciation | Le Baptême du Seigneur | L’agonie de Jésus | La Résurrection de Jésus |
| La Visitation | Les Noces de cana | La flagellation | L’Ascension |
| La naissance de Jésus | L’annonce du Royaume de Dieu | Le couronnement d’épine | La Pentecôte |
| La présentation au Temple | La Transfiguration | Le portement de la Croix | L’Assomption de la Vierge Marie |
| Jésus retrouvé au Temple | L’institution de l’Eucharistie | La Crucifixion de Jésus | Le Couronnement de la Vierge Marie |
Retrouvez la version imprimable sous forme de livret pour pouvoir prier le chapelet n'importe où : 
comment prier le chapelet 2011
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Michel signifie "Dieu fort" ou "Dieu combat". Il est souvent représenté comme celui qui mène le combat contre les forces des ténèbres. Il terrasse le dragon comme nous le lisons dans le livre de l'Apocalypse.
Nous fêtons Saint Vincent de Paul, un saint qui fut un des plus actifs et contemplatifs en même temps du XVIIème siècle Français.
Ce constat sera présent au coeur de toute sa vie. Il sera aussi présent dans les milieux les plus haut de son temps, aumônier de la première femme d'Henri IV, il siège au Conseil de Régence après la mort de Louis XIII et ce Roi est mort dans ses bras.
Pour lui, rien n'est plus urgent et plus naturel en un sens qu'allait retrouver le Christ qui nous aime et que nous aimons dans le plus pauvre présent à notre porte. Dès lors, pas de trompettes à faire sonner devant nous pour nos actes de charité, nous ne faisons que ce pourquoi nous sommes faits ! « Ceux qui ont la vraie charité au-dedans la montrent au-dehors. La charité doit passer dans les œuvres. Alors, elle est parfaite et devient féconde, en ce sens qu’elle engendre l’amour ... »
...
Voici les intentions de prière de Notre Saint Père le Pape pour le mois d'octobre qui va s'ouvrir :
Notre Saint Père est actuellement en visite sur son sol natal. Comme toujours ses interventions sont très attendues. Aujourd'hui, dans le cadre de rencontres et de prières oeucuméniques il vient de livrer une grande invitation à tous les chrétiens à se poser sérieusement la question du mal et d'y répondre par le sens de la Foi.
Maintenant vous direz peut-être : c'est bien et bon ! Mais qu'a à voir tout cela avec notre situation œcuménique ? Tout cela n'est peut-être seulement qu'une tentative d'éluder, avec tant de paroles, les problèmes urgents dans lesquels nous attendons des progrès pratiques, des résultats concrets ? A ce sujet, je réponds : la chose la plus nécessaire pour l'œcuménisme est par-dessus tout que, sous la pression de la sécularisation, nous ne perdions pas presque par inadvertance les grandes choses que nous avons en commun, qui en elles-mêmes nous rendent chrétiens et qui sont restées comme don et devoir. C'était l'erreur de l'âge confessionnel d'avoir vu en majeure partie seulement ce qui sépare, et de ne pas avoir perçu de façon existentielle ce que nous avons en commun dans les grandes directives de la Sainte Écriture et dans les professions de foi du christianisme antique. Le grand progrès œcuménique des dernières décennies est que nous nous soyons rendu compte de cette communion et que nous pouvons la reconnaître comme notre fondement impérissable dans la prière et le chant communs, dans l'engagement commun pour l'ethos chrétien face au monde, dans le témoignage commun du Dieu de Jésus Christ en ce monde.
Voilà, chers amis, ce que je voulais vous partager. Voilà ce à quoi je vous invite. Vous l’avez bien saisi. Il s’agit d’un temps fort de conversion et de mission.
Je vous recommande, en ce jour, la lecture d'un livre peu habituel. Peu habituel par son contenu, mais aussi par le contexte dans lequel il a été créé. Je tiens à vous relater son origine car cela vous permettra de comprendre ce qui fait sa spécificité.
Dans le sillage des Journées mondiales de la Jeunesse de Madrid, le Pape a voulu la diffusion d'un Catéchisme abrégé sous la forme d'un question réponse à destination des jeunes.
